Les «printemps arabes» en 2010-2011 ont-ils durablement changé les sociétés? L’espoir qu’ils ont soulevé s’est-il durablement inscrit dans les mentalités? Ou les crises multiples qui se sont enchaînées depuis condamnent-t-elles la formidable vitalité des contestations arabes à un inexorable effacement?
De tout cela, le colloque de Tunis débattra les 23-24 avril 2016 en croisant les regards de Tunisiens et de Français, d’autres pays aussi, tous venus d’horizons culturels et disciplinaires aussi diversifiés qu’un arc-en-ciel de savoirs et de sentiments, d’engagements et de volonté d’agir sur le monde vers plus de liberté, de solidarité et de prospérité.
Co-organisé par la revue PASSAGES et son association ADAPes, avec le Comité FREUD, l’Institut culturel français de Tunis, l’Institut de Recherche sur le Maghreb Contemporain, avec le soutien de l’ambassade de France en Tunisie et l’Institut de recherche pour le développement, ce colloque revisite le Printemps arabe dans son territoire d’élection: la Tunisie. Il vise à promouvoir des échanges culturels entre la France et le monde arabe dans un esprit de dialogue et de rencontre.
Avec la participation de l’ambassadeur de France en Tunisie, François Gouyette, Youssef Seddik, Nédra Ben Smaïl, Raja Ben Slama, Mahmoud Hussein, Emile Malet, Bouali M’barki, Gérard Sebag…
Le colloque du Comité FREUD, intitulé “Les ‘printemps arabes’ entre effacement et inscription” -Regards croisés franco-tunisiens entre psychanalystes, artistes et chercheurs en sciences sociales-, se tiendra les samedi 23 et dimanche 24 avril, de 9h à 17h, à l’auditorium de l’Institut français de Tunisie.