Selon le ministère des finances, 75% des médecins exerçant dans le secteur privé payent moins d’impôt que leurs collègues dans le secteur public.
Le taux de la fraude fiscale en Tunisie est parmi les plus élevés. La retenue à la source sur les salaires contribue pour 80% des recettes fiscales directes.
Il faut rappeler que les médecins de libre pratique se sont opposés à l’obligation fiscale de la facturation et du paiement des taxes. Ils avaient à maintes reprises exprimés leur refus d’appliquer les dispositions de l’article 22 de la loi de finances 2016, un article qu’ils jugent «non conforme à la déontologie médicale».