Le Congrès pour la République (CpR) a appelé à un débat sur l’accord de libre-échange avec l’Union européenne (ALECA) avant sa ratification.
Le parti a mis en garde contre le risque encouru si cet accord est ratifié avant le lancement d’un large débat sur les clauses et les enjeux de ce texte qui touche à des domaines vitaux ayant des conséquences immédiates et directes sur les choix économiques présents et futurs de la Tunisie.
Les points contenus dans cet accord relatifs à l’investissement et l’énergie, impliqueront l’hypothèque des ressources nationales, estime le parti, et ce, en totale violation de l’article 13 de la Constitution.
Les contrats de prospection du pétrole et du gaz naturel se transformeront en vertu de l’accord en de simples procédures administratives non soumises au contrôle du parlement, regrette le parti dans une déclaration publiée mercredi.
Le CpR appelle tous les partis politiques et composantes de la société civile à unir les efforts contre tout ce qui est de nature à compromettre la décision nationale et à dilapider les ressources nationales.
Le 1er round des négociations sur le projet d’accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA) entre la Tunisie et l’UE ont démarré, lundi à Tunis.
Le conseiller chargé des dossiers économiques auprès du chef du gouvernement Ridha Ben Mosbah avait souligné que ce 1er round vise à mettre en place, avec la partie européenne, les principes et objectifs assignés à cet accord.
Il a assuré que les acteurs économiques et la société civile y seront associés afin de garantir la transparence des négociations entre la Tunisie et l’UE.