La situation sécuritaire dans le pays est « stable » malgré le climat de tension qu’a connu récemment l’île de Kerkennah, a indiqué, mardi, le porte- parole du gouvernement Khaled Chawket.
« Le gouvernement est déterminé à garantir l’exercice de toutes les libertés constitutionnelles sur lesquelles repose tout système démocratique dont le droit de protester et de manifester pacifiquement », a-t-il assuré dans une déclaration à la presse à l’issue de la réunion du Conseil des ministres tenu sous la présidence du chef du gouvernement.
Chawket a souligné également la détermination du gouvernement à protéger les lieux de production dans tous les secteurs, affirmant que l’institution sécuritaire doit jouer son rôle conformément aux règlements et dans le respect des libertés publiques.
Toute atteinte aux droits des citoyens doit être tranchée par voie judiciaire, a-t-il fait remarquer. Sur un autre plan, le porte-parole du gouvernement a fait savoir que la réunion du Conseil des ministres a été consacrée à l’examen de la question de la contrebande.
Le traitement sécuritaire et le contrôle douanier concernant ce phénomène ont montré leur limite, a-t-il dit, précisant qu’il va falloir déployer davantage d’efforts pour trouver des solutions alternatives à travers notamment le mécanisme des zones franches.
Environ 14 zones franches seront installées dans les zones frontalières limitrophes de l’Algérie et de la Libye, a-t-il indiqué.
Selon le porte-parole du gouvernement, la réunion du Conseil des ministres a été, en outre, l’occasion de mettre l’accent sur le rôle de la formation dans la résolution de la question du chômage.
Le Conseil des ministres a évoqué la situation des centres de formation professionnelle et les mécanismes mis en place pour assurer le suivi des diplômés de ces centres.