En visite en Tunisie du 12 au 14 avril, une délégation composée par trois membres du Sous- comité pour la prévention de la torture (SPT) s’est félicitée de la récente désignation des membres de l’Instance de prévention de la torture qui, a-t-elle estimé, représente une « étape très positive ».
Dans une déclaration rendue publique vendredi par le Haut commissariat des Nations Unies pour les droits de l’Homme (OHCHR), le président de la délégation Hans-Jrg Bannwart s’est déclaré ravi de voir ce mécanisme national de prévention (MPN) entamer ses activités dans un proche avenir.
Tout en insistant sur l’indépendance des membres de l’Instance, Bannwart a jugé indispensable de doter ce mécanisme de toutes les ressources financières nécessaires afin de lui permettre de s’acquitter pleinement de sa mission. Selon lui, « la mise en place d’un efficace MNP aidera sans doute à mettre fin à l’impunité des actes de torture par le gouvernement contribuant ainsi à prévenir la torture ».
Par ailleurs, le SPT s’est dit satisfait de la ratification par la Tunisie du protocole facultatif relatif à la Convention contre la torture et de l’établissement de mécanismes nationaux de prévention de la torture et du mauvais traitement, formant l’espoir de voir d’autres pays dans la région suivre l’exemple de la Tunisie qui, a-t-il noté, est le premier pays de la région MENA (Afrique du Nord et Moyen-Orient) à mettre en place un MNP ».