argent-pouvoir-politique-tunisieL’UPR a suivi le projet de loi relatif à l’autonomie de la Banque Centrale. Une loi qui n’émanait d’aucune volonté politique nationale mais a été dictée par le FMI comme l’a reconnu explicitement le ministre des finances.

L’adoption de ce projet étant un gage qui devait être présenté par les ministres des finances et de l’investissement lors de leur prochaine réunion au siège du FMI.

Or, le point 4 de l’article 25 de la 7éme rubrique de cette loi ôte au gouvernement toute les facilités de découvert, crédit ou émission d’obligations.

De ce fait, le gouvernement a perdu ainsi toute latitude d’instrumentaliser la valeur de la monnaie dans des politiques économiques conjoncturelles pour faire face à des situations de crise ou de relancer la demande extérieure par des dévaluations.

Cette loi restreint le rôle de la Banque Centrale à un simple gardien de la valeur de la monnaie pour garantir les investissements étrangers.

L’UPR accuse tant les parlementaires qui ont voté cette loi que ceux qui n’ont pas pris part au vote de haute trahison.