Les organisateurs du sit-in devant les locaux de l’entreprise Petrofac sont responsables « des agressions » contre des journalistes lors de la couverture du mouvement social, a affirmé mardi la section Sfax-Sidi Bouzid du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).
Selon le site internet de “Nessma TV”, un caméraman et une journaliste de la chaîne ont été agressés par des manifestants, alors qu’ils étaient en train de couvrir une manifestation organisée par la section locale l’Union générale tunisienne du travail.
Considérant que de telles agressions « menacent la liberté d’opinion et de presse », la section syndicale a demandé à la police de protéger les journalistes lors de l’exercice de leur métier.
De son côté, le Centre de Tunis pour la liberté de la presse a dénoncé « une grave agression » contre l’équipe de Nessma TV, demandant l’ouverture d’une enquête sur les faits. Selon le ministère de l’Intérieur, certains agresseurs ont été identifiés dans des enregistrements effectués par Nessma TV.
Une grève générale était observée mardi à Kerkennah après plusieurs jours de tensions suite à l’intervention des forces de sécurité, le 3 avril, pour disperser un sit-in de chômeurs devant Petrofac.