La Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) et ses organisations membres et partenaires en Tunisie ont appelé mardi les autorités tunisiennes à mettre un terme aux poursuites judiciaires à l’encontre de membres de l’UGET arrêtés le 9 avril 2016 lors d’une manifestation sur l’Avenue Bourguiba. « Nos organisations s’inquiètent de la recrudescence des violences policières à l’encontre de manifestants pacifiques », a fait remarquer la FIDH.
Dans une déclaration commune, dont l’agence TAP a eu copie, ces organisations ont appelé les autorités tunisiennes à agir dans le strict respect de la Constitution et des engagements internationaux de la Tunisie, notamment le droit au rassemblement pacifique tel que garanti par l’article 21 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifié par la Tunisie.
Des députés au parlement tunisien ont également été victimes de violences policières physiques et verbales alors qu’ils intervenaient pour calmer les tensions entre forces de l’ordre et manifestants, lit-on dans la déclaration.
« Le chef du gouvernement avait reconnu la légitimité des revendications des manifestants et s’est engagé à les intégrer dans le secteur public », rappelle-t-on dans la déclaration, faisant remarquer que « l’indifférence du gouvernement face à ces revendications était à l’origine de ce mouvement de protestation ».