Le secrétaire général adjoint de l’union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri a affirmé, mardi, qu’il est temps d’ouvrir le dossier relatif à la fraude fiscale en Tunisie qui fait perdre à l’Etat plus de 15 millions de dinars par an.
Dans une déclaration à la TAP en marge d’une session de formation destinée aux jeunes syndicalistes de la région sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC), Tahri a indiqué que l’UGTT avait appelé, depuis trois ans, à la nécessité de promulguer des lois qui pénalisent la fraude fiscale.
Concernant Panama Papers qu’il a qualifié de “scandale international”, Tahri a estimé que des parties puissantes sont derrières cette affaire qui a éclaté suite à une enquête d’investigation.
Tahri a ajouté qu’il avait appelé le gouvernement à charger le ministère public d’ouvrir une enquête pour dévoiler la vérité sur les personnalités tunisienne impliquées dans cette affaire.
Par ailleurs, Tahri a estimé que le flou plane sur la situation générale qui prévaut dans le pays en raison, a-t-il dit, de l’absence de visions politiques claires qui ont eu des répercussions négatives sur la situation socioéconomique.
Il a, à cet égard, appelé le gouvernement à s’ouvrir à la société civile afin de trouver des alternatives pouvant favoriser le redressement de l’économie.
La session de formation organisée, mardi à la maison de l’UGTT à Kebili, s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’organisation visant à aider les jeunes syndicalistes à maîtriser les TIC et à suivre les activités de la centrale syndicale.