Quatre membres de l’équipe d’observation des lieux de détention viennent d’être élus à l’Instance nationale pour la prévention de la torture (INPT), a indiqué la coordinatrice de l’équipe, Saida Akremi.
S’exprimant, mardi, lors d’une conférence de presse, à Tunis, l’avocate a ajouté que les associations formant l’équipe d’observation des lieux de détention ont élaboré une charte d’honneur portant organisation des mécanismes de travail et ses domaines d’intervention “à l’abri de toute considération politique ou partisane”.
Il s’agit, selon Mme Akremi de renforcer le rôle de la société civile dans ce domaine en tant que force de proposition et de contrôle, appelant les acteurs politiques, la société civile et les autorités concernées à mettre en oeuvre le dispositif juridique et les conventions internationales face à l’encombrement des prisons tunisiennes et l’absence des commodités de base.
La Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme avait lancé fin 2012, en partenariat avec l’Institut danois contre la torture, un projet de visite des lieux de détention en Tunisie.
Dix associations actives dans le domaine des droits humains ont été appelées à former une équipe nationale d’observation des lieux et centres de détention, dont des prisons, des centres de détention, des hôpitaux psychiatriques, des centres d’accueil de réfugiés, des transits portuaires et aéroportuaires et des centres de rééducation pénitentiaire.