La Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH) a demandé l’annulation de la mise en examen de sept jeunes fichés par la police traduits lundi devant la justice après avoir participé samedi dernier à une manifestation pour l’emploi.
La LTDH s’est dit « étonnée » face au rejet par le parquet de Tunis de la demande de la défense de soumettre les sept jeunes à un examen médical.
Dans une déclaration, lundi, la LTDH se dit également « surprise » de voir sept jeunes parmi les fichés par la police renvoyés devant la chambre correctionnelle près le tribunal de première instance de Tunis, précisant que des membres de la Ligue ont constaté des traces de violence sur plusieurs d’entre eux.
Selon l’organisation, les sept jeunes ont été interpellés, samedi, à la Kasbah, alors qu’ils participaient à un rassemblement pacifique de près de 200 jeunes pour demander au gouvernement de mettre en œuvre l’accord convenu avec la commission nationale de soutien aux anciens étudiants de l’Union générale des étudiants de Tunisie (UGET) fichés par la police.
La police était intervenue samedi dernier pour rétablir la circulation du métro au niveau de l’avenue Bourguiba, bloquée par des dizaines de sans-emplois et d’étudiants fichés par la police qui manifestaient pour l’emploi.