L’union générale tunisienne du travail (UGTT) a appelé, lundi, le gouvernement à ouvrir une enquête sur “la répression policière du sit-in observé par des anciens de l’union générale des étudiants de Tunisie (UGET) fichés par la police, pour revendiquer un emploi.
L’UGTT a, en outre, exhorté le gouvernement à tenir ses promesses en poursuivant l’examen du dossier des anciens de l’UGET fichés par la police conformément aux accords conclus et à “réparer le préjudice qui leur a été infligé sous l’ancien régime”, lit-on dans un communiqué.
L’organisation syndicale a, dans ce contexte, mis l’accent sur la nécessité de rompre avec les pratiques répressives et à favoriser le dialogue, “comme meilleur moyen pour surmonter les conflits”.
Elle a, par ailleurs, souligné la nécessité d’accélérer le traitement des questions sociales afin d’apaiser le climat social et garantir la stabilité du pays.
La police était intervenue samedi dernier pour rétablir la circulation du métro au niveau de l’avenue Bourguiba, bloquée par des dizaines de sans-emplois et d’étudiants fichés par la police qui manifestaient pour l’emploi, rappelle-t-on.