Le président d’Afek Tounes, Yassine Brahim, a estimé dimanche que la « situation générale dans le pays est difficile » en l’absence « d’une harmonie entre les pouvoirs exécutif et législatif et à cause des crises que connaissent plusieurs partis ».
Dans une déclaration à l’agence TAP en marge du Conseil national du parti tenu à Hammamet, Yassine Brahim a jugé que l’action du gouvernement est « insuffisante malgré l’accélération du rythme de réalisation des projets publics, la réduction de l’inflation et l’amélioration du pouvoir d’achat ».
Il a souligné, à cet égard, la nécessité d’introduire des changements et de remanier le gouvernement qui a pris ses fonctions depuis 14 mois.
« La réforme doit être amorcée de l’Assemblée des représentants du peuple pour que les forces politiques retrouvent leur équilibre, d’autant, a-t-il dit, que l’exécutif ne peut, à lui seul, accélérer les réformes ».
Les partis centristes doivent être la première force politique dans le parlement, a-t-il soutenu. Sur le modèle de développement, Yassine Brahim a estimé que tous les partis doivent assumer leurs responsabilités et être capables de concevoir un modèle de développement réalisable.
S’agissant des prochaines élections municipales, Yassine Brahim a indiqué que les forces centristes peuvent s’engager dans ces élections de façon individuelle ou dans le cadre d’une fusion, faisant remarquer que le mouvement Ennahdha est le parti le mieux préparé à cette échéance.
Au sujet des Tunisiens dont les noms figurent dans l’affaire « Panama papers », Yassine Brahim a relevé que la loi tunisienne est claire et sera appliquée contre tous ceux dont l’implication dans l’évasion fiscale est avérée.