Le président de l’Union patriotique libre (UPL), Slim Riahi n’a pas exclu vendredi la possibilité de fusionner son parti avec d’autres formations politiques ou la constitution d’un front à l’occasion des élections municipales.
L’idée d’une fusion ou de la création d’un front sera discutée lors du conseil national du parti, a-t-il dit.
S’exprimant en marge du conseil national de l’UPL qui se tient pendant trois jours à Hammamet, Slim Riahi a indiqué qu’« il est encore trop tôt pour parler des partis avec lesquels on peut fusionner, d’autant, a-t-il dit, que les concertations se poursuivent avec plus d’une partie et que le conseil national n’a pas encore délibéré sur la question. »
« Tous les scénarios sont possibles », a-t-il ajouté, précisant que la décision finale sera annoncée au plus tard d’ici deux semaines.
Sur les démissions du parti, Slim Riahi a rétorqué qu’il « ne faut pas exagérer la question ».
« Une situation difficile que connaissent tous les partis », a-t-il justifié. A propos de la démission du ministre de la Jeunesse et des sports, Maher Ben Dhia, le président de l’UPL a déclaré que la décision définitive à ce sujet sera prise lors du conseil national.
Deux scénarios sont possibles, selon Slim Riahi. Ouvrir la voie pour que le ministre démissionnaire retourne à l’UPL ou approuver sa démission et demander au chef du gouvernement de le remplacer.