Décidément, l’avocat tunisien, Sami Abdelli, ancien candidat à la présidentielle de 2014, est dans toutes les sauces.
En effet, selon le site inkyfada qui cite des documents fuités de Mossack Fonseca, «l’avocat d’affaires est actionnaire d’une première société, avocat d’une seconde et gère les montages financiers de sociétés prêtes à l’emploi».
«A la fois gestionnaire, intermédiaire et parfois même actionnaire, avec Samir Abdelli, la figure de l’avocat et sa place centrale dans le monde de la finance offshore prend tout son sens», écrit le site. Et d’ajouter: «Ses activités permettent de mieux comprendre son fonctionnement complexe, imbriqué et volatile».
Inkyfada rappelle également que Samir Abdelli avait été cité dans l’affaire SwissLeaks… «Cette fois-ci, celui qui s’est présenté comme candidat à l’élection présidentielle de 2014, est en lien avec trois sociétés, sur une période de 9 ans, de 2006 à 2015. L’une d’entre elles a été créée par l’intermédiaire de la HSBC Private Bank…».
Le site web rappelle également que l’avocat tunisien avait affirmé ignorer l’existence de son compte en banque à la HSBC Private Bank en Suisse, ouvert en 2006, qui était crédité de 80.000 dollars à l’époque.