Le ministère de l’Intérieur a annoncé vendredi l’interpellation de plusieurs personnes suspectées d’activités terroristes dans les gouvernorats du Kef, Mahdia et l’Ariana.
Selon un communiqué du département de l’Intérieur, les suspects seraient impliqués dans le suivi des déplacements des forces de sécurité et planifiaient de faire exploser une mosquée.
Au Kef, les forces de l’ordre ont interpellé cinq présumés terroristes suite au démantèlement, le mois dernier, d’une « cellule de soutien » dans la région, a annoncé le ministère. Selon le département, les investigations ont montré que les suspects ont pris contact avec un individu originaire de la localité d’El Bayadh et lui ont remis la somme de 50 mille dinars pour faire exploser une mosquée adjacente au siège du district de la sécurité nationale du Kef.
Les investigations ont montré aussi, selon le communiqué, que les suspects ont demandé à cet individu de suivre les déplacements des forces de sécurité et leurs lieux de rassemblement.
Les membres de cette cellule ont été remis à l’unité nationale d’investigation sur les crimes terroristes d’El Gorjani pour davantage d’investigation. Dans le gouvernorat de Mahdia, les forces de sécurité ont interpellé un « takfiriste » suspecté d’appartenir à l’organisation Daech, ajoute la même source.
Selon le département de l’Intérieur, le suspect est entré en contact avec trois individus sur les réseaux sociaux avec lesquels il aurait convenu de créer une cellule terroriste pour attaquer une prison. Les suspects cherchaient à recruter d’autres membres et voulaient s’entraîner à l’usage des armes, affirme le communiqué.
A l’Ariana, la police a interpellé deux femmes dont l’une, âgée de 19 ans. Le parquet a décidé de les placer en garde à vue.
Elles sont suspectées d’appartenir à une organisation terroriste, indique-t-on de même source. Une descente chez l’une des suspectes a permis de saisir plusieurs documents et livres « d’orientation takfiriste », ajoute le ministère.