Le dialogue entre la Tunisie et l’Union européenne doit contribuer à consolider le choix démocratique de la Tunisie, a affirmé jeudi Kamel Jendoubi, ministre chargé des relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et des droits de l’homme.
« La préservation d’un choix démocratique dans un contexte hostile à la démocratie est un défi pour la Tunisie » a déclaré Jendoubi, affirmant que le dialogue entre la Tunisie et l’Union européenne peut aider la Tunisie à relever ce défi.
Il s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée par le Réseau euro-méditérranéen des droits de l’homme à l’occasion du lancement d’une deuxième phase d’un projet de mobilisation de la société civile pour le suivi du dialogue tripartite Société civile-Tunisie-Union européenne.
« Nous voulons trouver de nouvelles formes pour associer la société civile et être à l’écoute de ses propositions » a également affirmé Jendoubi, citant les consultations nationales organisées par le gouvernement sur les projets de lois relatifs aux instances constitutionnelles à mettre en place.
De son côté, le commissaire à la politique européenne de voisinage et aux négociations d’élargissement Johannes Hahn a souligné l’importance qu’accorde l’Union européenne à la stabilité des pays du voisinage, et le rôle que peut jouer la société civile dans ces pays.
« Le défi est de trouver l’équilibre juste entre la sécurité et les libertés » a déclaré Hahn, soulignant que l’Union européenne, fait également face aux mêmes difficultés.
Créé en 1997 en réponse à la Déclaration de Barcelone, et à la mise en place du partenariat euro-méditerranéen, EUROMED regroupe plus de quatre-vingt organisations des droits de l’homme, des institutions et des personnes dans 30 pays de la région euro-méditerranéenne.