L’Agence mondiale antidopage (AMA) a donné au Kenya jusqu’au 2 mai pour adopter une nouvelle législation antidopage et éviter ainsi une éventuelle interdiction de participer aux JO de Rio, a annoncé jeudi l’organisation.
Il s’agit du deuxième report accordé par l’AMA, le Kenya ayant déjà échoué à deux reprises à se conformer aux précédentes dates butoirs, les 11 février et 5 avril, a rappelé l’agence dans un communiqué envoyé depuis son siège de Montréal (Canada). Le comité de suivi de l’AMA s’est réuni le 5 avril et a déterminé que “la situation actuelle n’était pas conforme” à ses attentes.
“A moins que la loi, la politique et les règles de l’Agence kényane antidopage (Adak) ne soient adoptées avant le 2 mai, le comité recommandera à l’AMA de déclarer l’Adak non conforme”, indique le communiqué.
L’AMA se réunira le 12 mai et procédera à un vote sur la question. Début avril, les parlementaires kényans ont bien procédé à la lecture préliminaire d’une loi qui sanctionne de 1.000 dollars (872 euros) d’amende et/ou d’un an de prison les athlètes convaincus de dopage et met en place une Agence kényane antidopage (Adak).
Mais le texte ne pourra être adopté au mieux avant le 20 avril, les travaux de l’Assemblée étant actuellement suspendus.
Le président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), Sebastian Coe, avait menacé les athlètes kényans d’une suspension aux JO- 2016 si la nouvelle législation n’était pas mise en place à temps.