“L’évasion fiscale coûte à l’Etat entre 5 et 7 milliards de dinars par an”, a fait savoir, mercredi, le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT),
Samir Cheffi.
“La réforme du système fiscal permettra de gagner jusqu’à 5 milliards de dinars, soit l’équivalent des crédits empruntés par l’Etat en une année, a-t-il dit, lors d’une conférence nationale sur “la mutuelle des agents des finances”.
Selon Cheffi, la Tunisie compte parmi les pays où le taux de fraude fiscale est le plus élevé, soulignant que la participation des salariés aux recettes fiscales directes s’élève à 80% alors que leur part dans la richesse ne dépasse pas 26%.
D’où la nécessité, a-t-il dit, d’engager une réforme du système fiscal afin d’instaurer une justice fiscale.