Le bureau fédéral “Fatma Bhiri” de l’Union générale des étudiants de Tunisie (UGET) a fait savoir que trois étudiants, membres de l’union, ont entamé, mercredi, une grève ouverte de la faim dans le hall du rectorat.
Zied Mahdhi, membre du bureau exécutif de l’UGET, a indiqué que ce mouvement de protestation intervient suite aux mesures disciplinaires, prises le 21 mars 2016, à l’encontre de ces étudiants et qui vont d’un renvoi de trois mois au renvoi définitif de l’université.
Mahdhi a rappelé qu’un accord a été trouvé pour la tenue d’un nouveau conseil de discipline pour alléger les sanctions lors d’une réunion tenue, lundi dernier, au siège du ministère de l’enseignement supérieur en présence de représentants du cabinet du ministre, du doyen de l’université Habib Kazdaghli, du secrétaire général de l’UGET Wael Nawar et des étudiants représentant le conseil scientifique de l’université.
Il a, à ce propos, souligné que les représentants de l’UGET qui ont entamé les procédures administratives nécessaires pour obtenir l’annulation de ces décisions, ont été surpris, aujourd’hui, de voir la réunion extraordinaire du conseil scientifique maintenir les sanctions prises le 21 mars 2016, d’où la décision des étudiants concernés d’entamer une grève de la faim pour revendiquer le droit de retourner aux bancs de l’université.
De son côté, le doyen de la faculté, Habib Kazdaghli a souligné que toutes les parties concernées se sont engagées, lors d’une rencontre convoquée, lundi dernier, par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à oeuvrer pour faire réussir l’année universitaire, indiquant, qu’il a été, à cet égard décidé de tenir une réunion extraordinaire du conseil scientifique.
Il a fait savoir que le conseil scientifique s’est réuni, aujourd’hui mercredi et a approuvé l’initiative ministérielle pour surmonter cette crise et rétablir la confiance entre les différentes parties. Kazdaghli qui s’est refusé à tout commentaire au sujet de la décision d’un groupe d’étudiants de l’UGET d’observer une grève de la faim, a affirmé que l’annulation des mesures disciplinaires dont celle du renvoi définitif demeure du ressort de la présidence de l’université et du ministère de tutelle.
Il a indiqué que les étudiants concernés par ces mesures et qui estiment qu’ils ont subi une injustice, peuvent demander au président de l’université d’atténuer la sévérité de la sanction