Le syndicat de l’hôpital universitaire Habib Bourguiba à Sfax, a réitéré sa demande appelant le directeur général de l’hôpital Chokri Tounsi, à quitter la direction régionale de la santé d’où il exerce son travail en tant que directeur du CHU puisqu’il a été empêché de joindre son bureau au sein de l’hôpital depuis plus de huit mois.
Les forces sécuritaires ont accompagné mercredi le directeur général de l’hôpital Habib Bourguiba pour assurer son accès à la direction régionale de la santé et favoriser une protection au niveau de son bureau.
Tounis a expliqué dans une communication téléphonique avec le correspondant de la TAP dans la région que la veille, il a été contraint de quitter son bureau sous la pression des syndicalistes qui scandaient “dégage”.
Le secrétaire général de la section régionale de la santé, Adel Zouaghui, a affirmé que le directeur général a quitté son bureau volontairement, rappelant à ce propos, que la période convenue pour nommer un nouveau directeur général civil a expiré, pour mettre ainsi fin au problème de nomination d’un militaire à la tête de l’établissement hospitalier.
Il a rappelé avoir reçu, ainsi que quatre autres syndicalistes, des convocations adressées par le directeur général pour les traduire devant le conseil disciplinaire.
Cet acte ne relève pas des prérogatives du directeur général, a-t-il dit. Cette crise influence encore une fois l’activité au sein de cet établissement selon le directeur général qui appelle à l’impératif de trouver une solution en urgence avec les syndicalistes.
Ces derniers, selon Tounsi, l’empêchent de joindre son bureau et poursuivent leur mouvement pour inciter les employés à entraver l’activité au sein de l’établissement hospitalier.