Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Maher Ben Dhia, a affirmé mardi que “le ministère attendra les résultats de l’audit comptable et financier relatif aux opérations de la Fédération Tunisienne de Football (FTF), et prendra les mesures nécessaires en cas d’existence de preuves sur une mauvaise gestion au sein de cette instance”.
Ben Dhia a indiqué, dans une déclaration à l’agence TAP que “le ministère sera ferme dans l’application de la loi, suivant les résultats de l’audit interne qui a débuté en décembre dernier au sein de la FTF, comme ce fut le cas avec les fédérations de taekwondo, de boxe et de karaté”, ajoutant que “toutes les structures internationales gérant ces disciplines ont été compréhensives après la décision de dissolution de ces bureaux fédéraux”.
“Le ministère a choisi de ne pas intervenir dans les travaux de l’Assemblée générale élective de la fédération tunisienne de football puisque ce dossier fait l’objet d’un contentieux juridique, donc on a préféré rester neutre en attendant une décision finale”, a indiqué le ministre.
Il a rappelé que “le décret loi 66 de l’année 2011 relatif aux associations sportives met l’accent sur l’indépendance des structures et sur la non-ingérance dans la gestion des fédérations, outre les lois internationales qui interdisent l’intervention de l’Etat dans les affaires de ces structures”.
“Le ministère de la jeunesse et des sports n’est pas la partie qui doit être chargée de l’exécution des décisions du Tribunal Administratif, et cela prouve l’existence d’un vice de forme”, a souligné Ben Dhia qui a indiqué qu’une loi relative aux structures sportives sera soumise en mai prochain à l’ARP pour adoption et devra inclure un mécanisme de règlement des différends sportifs selon une loi décrétée par l’Etat”.