Le chef du gouvernement non-reconnu basé à Tripoli, Khalifa Ghweil, a affirmé ce mercredi 06 avril 2016, dans un communiqué qu’il a lui-même signé et publié sur le site de son gouvernement qu’il refusait de partir. M. Ghweil a appelé ses ministres à ne pas quitter leurs postes, menaçant de “poursuites quiconque travaillerait avec le Conseil présidentiel” du gouvernement d’union soutenu par l’ONU et dirigé par Fayez al-Sarraj.
“Compte tenu des exigences d’intérêt public et des circonstances exceptionnelles actuelles dans le pays, il vous est demandé de continuer votre mission conformément aux lois en vigueur”, a-t-il indiqué.
Pourtant le gouvernement non reconnu basé à Tripoli, a publié dans un communiqué rendu public mardi 05 avril, qu’il cessait d’exercer les “fonctions exécutives, présidentielles et ministérielles”, justifiant cela par la volonté de “mettre fin à l’effusion de sang et éviter la partition” du pays.