«Nous examinerons les noms des tunisiens figurant sur la liste des documents Panama Papers et les informations qu’elle contient», a déclaré, mardi, le gouverneur de la banque centrale de Tunisie (BCT) Chedly Ayari.
Dans une déclaration aux médias en marge d’une conférence sur «les moyens à même d’appliquer les normes internationales en matière de lutte contre les crimes financiers», organisée par l’Union des banques arabes, Ayari a indiqué que «la BCT œuvrera à vérifier si ces personnes ont enfreint ou non la loi, y compris les lois de change et les lois relatives aux finances publiques”.
«En cas de confirmation du délit d’expatriation de capitaux, nous prendrons toutes les dispositions juridiques normales envers ces personnes dont les noms sont inscrits sur la liste», a ajouté le gouverneur.
Une centaine de journaux dans le monde se sont associés pour dévoiler, dimanche soir, des documents du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca spécialisé dans le conseil juridique.
Il s’agit d’une liste provenant de l’étude de 11,5 millions de documents contenant les noms de centaines de personnalités connues ou moins connues du monde politique, des affaires ou du sport à l’échelle internationale, détenteurs de comptes offshore dans des paradis fiscaux.
Des noms de tunisiens figurent sur ces documents, dont des entreprises, des hommes d’affaires, des avocats et des hommes politiques.