Le Congrès pour la République (CPR) s’est dit mardi étonné des appels à l’amendement de la Constitution dans le sens de l’élargissement des prérogatives du président de la République.
Dans une déclaration dont l’agence TAP a eu copie, le CPR a dénoncé les appels à l’amendement d’une Constitution qui, selon lui, « n’est pas encore entrée en vigueur », estimant que ces appels ne sont qu’une tentative de l’institution de la présidence de la République d’opérer un « coup d’état constitutionnel ».
Le parti a également dénoncé l’appel renouvelé du président de la République en faveur de l’adoption de la loi sur la réconciliation qui, d’après lui, vise à étouffer la vérité, à consacrer la corruption et l’injustice et à provoquer une « fracture sociale ».
A cet égard, le parti a réaffirmé son attachement au processus de la justice transitionnelle et à l’Instance « Vérité et Dignité » qui, a-t-il dit, représentent l’unique moyen pour tourner la page du passé et entamer le processus de reconstruction de la patrie et de ses institutions sur des bases solides.