La société civile dans la ville de la Marsa s’est mobilisée contre les constructions anarchiques, exhortant les autorités locales à appliquer vigoureusement la loi à l’encontre les contrevenants.
“Les autorités doivent mener des enquêtes afin d’identifier les auteurs de ces dépassements”, a revendiqué Bèdis Bouziri, membre du collectif des associations, lors d’une conférence de presse tenue, vendredi, à Tunis. “Les habitants de la Marsa exigent une application stricte de la loi et un surcroît de transparence dans la gestion des affaires municipales”, a-t-il insisté.
A entendre l’architecte, Sahbi Gorji, originaire de la ville, la situation est “alarmante”, faisant état de multiples dépassements oscillant entre des constructions illégales, les dépassements en étages et le changement de vocation des constructions résidentielles.
Photos et documents à l’appui, l’architecte a présenté des illustrations de ces dépassements dont des constructions sur une zone verte sportive, des commerces non autorisés dans des espaces inconstructibles, des occupations du domaine public maritime et des constructions sur les trottoirs.
Pour sa part, Aicha Maarouf, membre du collectif a affirmé que le collectif des associations de la Marsa œuvre à défendre “les principes de transparence, de bonne gouvernance, d’accès à l’information et du renforcement de la démocratie participative.”
“Le collectif ne ménagera pas ses efforts de concertation et de coopération avec les pouvoirs locaux en vue de trouver des solutions durables aux problèmes de la ville”, a-t-elle dit.
Une mobilisation citoyenne se tiendra dimanche à la Marsa, l’objectif étant de crier à la propagation des constructions anarchiques et l’appropriation illégale des espaces publics.