Des syndicats de la presse écrite ont menacé mercredi d’engager, dans les jours qui viennent, des mouvements de protestation pour défendre un secteur « en danger ».
Dans un communiqué conjoint, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), le Syndicat général de l’information et l’Association des directeurs de journaux ont estimé que face aux difficultés, les entreprises du secteur risquent la faillite.
Les trois structures professionnelles ont mis en cause le recul du nombre d’abonnements annuels aux journaux et magazines, et l’atermoiement dans la gestion de la distribution des revenus de la publicité publique.
Selon les syndicats, les gouvernements qui se sont succédé depuis la révolution ont « sciemment » réduit le nombre d’abonnements souscrits par les entreprises publiques. Ils reprochent au gouvernement actuel de « continuer sur la même voie ».
Les syndicats, qui demandent la création d’un fonds de soutien et de réhabilitation de la presse écrite, ont critiqué l’absence de réaction aux tentatives de sauver certains organes de presse, en référence à La Presse et Dar Assabah, ainsi que le jugement des journalistes sur la base de la loi antiterroriste.