Le projet “Smart Tunisia” est en mesure d’apporter un soutien considérable au technopôle de Sfax dans l’attraction des investisseurs étrangers, a déclaré le président de ce projet Raouf Mhenni au correspondant de la TAP à Sfax en marge d’un séminaire organisé mardi à l’initiative de la Section régionale du Centre des Jeunes Dirigeants (CJD).
Le projet “Smart Tunisia” est un programme destiné aux entreprises du secteur de l’offshoring, qui a démarré au mois de juin dernier avec pour objectif ambitieux la création de 50.000 emplois durant les cinq années à venir (vers 2020) moyennant une enveloppe de près de 1200MD allouée par l’Etat tunisien sous forme d’incitations financières.
M. Mhenni a insisté sur l’apport que peut fournir “Smart Tunisia” à toutes les institutions tunisiennes concernées par la création de projets technologiques et innovants destinés à l’exportation et ce en termes de marketing et de visibilité auprès des investisseurs tunisiens et étrangers.
Quatre évènements ont été déjà réalisés à l’étranger dans le volet promotion qui vise à faire de la Tunisie une destination d’affaires, a précisé M. Mhenni avant d’ajouter que des investisseurs étrangers ont manifesté leur intérêt pour venir s’installer en Tunisie toujours attractive grâce à ses talents et ses compétences.
Il a, cependant, fait savoir que l’infrastructure dans le domaine des high-tech demeure en-deçà des standards internationaux ce qui incite l’Etat à repenser sa manière de construire les édifices qui doivent accueillir les investisseurs étrangers considérant que le marché tunisien et des plus compétitif par rapport à des pays concurrents comme le Maroc ou l’Egypte.
Représentant le Technopôle de Sfax, Jihène Makni a, pour sa part, fait savoir que le projet “Smart Tunisia” peut être une solution pour tous les technopoles en Tunisie qui souffrent du dysfonctionnement entre la recherche et le secteur privé et pour la crise économique que connaît le pays de façon générale.
Elle a considéré que les technopôles peuvent servir de plate-formes appropriées et attractives pour la concrétisation du projet “Smart Tunisia” avec leur infrastructures et les talents dont ils disposent.
Le projet Smart Tunisia est un projet auquel le CJD attache beaucoup d’importance dans ses actions, a fait savoir la Présidente nationale du CJD Wafa Laamiri mettant en exergue l’approche de Partenariat Public Privé (PPP) qu’incarne ce projet prometteur et son impact attendu sur la compétitivité de l’entreprise, le rythme de croissance et la création d’emplois.
A la fin de cette rencontre, le bureau de la Section du CJD de Sfax a été renouvelé pour le nouveau mandat 2016/2018.
Cette section est, selon Mme Wafa Laamiri, la plus importante des 11 sections régionales de cette structure relevant de l’UTICA en terme de représentativité, de nombre d’adhérents et d’actions menées au profit des jeunes dirigeants.