
Ces financements permettront d’alimenter le budget et d’impulser le développement national, tout en tenant compte de la dette extérieure du pays, a-t-il déclaré à l’agence TAP en marge des travaux du dialogue national sur l’emploi. “Le problème en Tunisie n’est pas d’ordre financier mais plutôt politique, sécuritaire et social”, a-t-il précisé.
Lundi, le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim en visite en Tunisie, avait annoncé une subvention annuelle au profit de la Tunisie estimée à un milliard de dollars, soit deux milliards de dinars, s’étalant sur cinq ans qui sera versée à partir de 2016, selon le gouverneur de la BCT.
Des négociations sont en cours entre la Tunisie et le Fonds monétaire international (FMI) sur une subvention de 3 milliards de dollars qui sera versée à partir du mois d’avril prochain sur une période de 4 ans, a-t-il encore ajouté.
La Banque africaine de développement (BAD) accordera à la Tunisie un montant de 500 millions de dollars, a-t- révélé, signalant que l’Union européenne (UE) a fait part de sa volonté de faire bénéficier la Tunisie d’une subvention de 500 millions d’Euros. La Tunisie envisage de recourir à un emprunt obligataire sur le marché européen, a-t-il poursuivi.
Pour sa part, Wided Bouchamaoui, présidente de l’union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) a appelé à la nécessité de parachever l’élaboration de la stratégie nationale sur l’emploi et de mettre en oeuvre les décisions découlant du dialogue national sur l’emploi.
Ce dialogue a abouti à la mise en place d’une “feuille de route” englobant un ensemble de principes et de mesures, dont « la Déclaration de Tunis sur l’emploi », un engagement collectif pour la lutte contre le chômage et l’instauration d’un modèle économique compétitif capable de créer de nouvelles opportunités d’emploi pour tous.




