«Le déficit structurel de la CNRPS ne date pas d’aujourd’hui, cela fait des années que nous en parlons et pour des raisons objectives. Tout d’abord d’ordre démographique, une espérance de vie plus longue et une limitation des naissances. A l’orée de l’indépendance, il y avait 7 Tunisiens actifs pour un retraité, aujourd’hui, nous en sommes à 2,5 personnes actives pour un seul retraité. Ce n’est pas suffisant pour couvrir les dépenses des pensionnés et ce sont les futures générations qui en souffriront. Il y a aussi, et quoiqu’on en dise, le recul des recrutements réellement productifs dans la fonction publique. Pour 23.000 recrutements par an, il y a 18.000 départs à la retraite».
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