La greffe d’organes a, nettement, diminué en Tunisie au cours des dernières années en raison du manque de donateurs, a déclaré, le ministre de la santé, Said Aidi.
S’exprimant, jeudi à Sousse, à l’ouverture du 6ème congrès national de néphrologie, Aidi a fait savoir que le nombre des malades atteints d’insuffisance rénale est passé de 4200 cas en 2000 à 9500 cas en 2016 dont 1350 malades en attente d’une transplantation rénale.
Le plan quinquennal 2016/2020 prévoit, a-t-il dit, l’élaboration d’un programme qui incite au don d’organes pour sensibiliser l’opinion publique à l’importance de ce geste généreux qui peut sauver des vies humaines.
Parmi les mesures préconisées par le plan quinquennal, Aidi a mentionné un programme de prévention de l’insuffisance rénale chronique, le diagnostic précoce des maladies rénales, ainsi qu’une meilleure prise en charge des maladies chroniques, notamment l’hypertension artérielle et le diabète responsables à hauteur de 30% de l’insuffisance rénale chronique.
Plusieurs thèmes figurent au programme du 6ème congrès national de néphrologie qui se tient du 24 au 26 mars 2016 à Sousse à l’initiative de la société tunisienne de néphrologie.
Il s’agit, notamment, des dernières nouveautés scientifiques et techniques dans le domaine de la transplantation rénale et hépatique (greffe du foie), le traitement de l’hypertension artérielle et des infections intestinales.