Le groupe de Mokhtar Belmokhtar (Al Mourabitoune) et d’Al Qaïda au Maghreb islamique a accusé les autorités algériennes d’avoir violé un accord selon lequel elles devaient laisser la vie sauve aux otages du complexe gazier In Amenas, contre une rançon.
En effet, c’est lors d’une conversation téléphonique dont des extraits ont été diffusés, dimanche 20 mars 2016, par Medi1TV, que le groupe de Mokhtar Belmokhtar chef des «Signataires par le sang», démontrent que les victimes étrangères de la prise d’otages, 18 au total, dont 10 Japonais, ont été exécutées de main froide, et sans distinction aucune, par les forces spéciales algériennes.
Voici un extrait de cet échange téléphonique entre Belmokhtar et Abderrahman, l’un des chefs du goupe des terroristes : “Laissez en vie les otages, déplacez-les vers une autre zone, mais plantez préalablement des mines pour couvrir votre fuite. Contactez les familles (des otages). Je suis toujours en contact avec un responsable sécuritaire algérien”.
A rappeler que le 16 janvier 2013, un groupe de 32 islamistes avait pris en otages des centaines d’employés du complexe d’In Amenas. Les services algériens savaient que l’objectif recherché par Mokhtar Belmokhtar était de rançonner les familles des victimes.
Pourtant, trois jours plus tard, un assaut meutrier a été donné par l’Algérie: 40 employés de dix nationalités différentes, dont 10 Japonais, ont été tués, ainsi que 29 assaillants.