Deux films tunisiens au Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan 2016

Les deux films tunisiens “Les frontières du Ciel” de Farès Naanaa et “Zaafran” de Khaled Ghorbel sont en lice pour la compétition officielle des longs-métrages et documentaire de la 22ème édition du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan (FICMT) prévu du 26 mars au 02 avril 2016 dans la ville de Tétouan (nord du Maroc).

“Les frontières du Ciel” est parmi 12 films de fiction sur la liste de la compétition des longs-métrages dont le jury est présidé par le cinéaste et producteur espagnol Louis Minarro.

Quant à “Zaafran, il figure dans la compétition documentaire à laquelle sont en lice 14 films. le jury de cette compétition est présidé par la cinéaste belge Karine de Villers.

“Les frontières du Ciel” est une fiction de 83 minutes qui relate l’histoire de Sarra et Sami, un couple ordinaire dont la vie bascule : ils essaient de se reconstruire entre désespoir, culpabilité et désir de vie.

Il s’agit de la première oeuvre de l’acteur et réalisateur Fares Naanna sortie en 2015 qui a été primée lors de sa première première projection à la 26ème édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) puis au DIFF (Festival international du Film à Dubaï)

Le documentaire “Zaafran” est une production tuniso-française de 90 minutes sortie en 2015 qui relate l’histoire d’une famille nombreuse de plusieurs générations cohabitant sous le même toit à Zaafrane, petit village au Sud tunisien.

Tourné en 2001 et perdu aussitôt après le tournage, le film a été de nouveau produit en introduisant de nouveaux éléments sur la vie de cette famille après la révolution.

Le Festival international du cinéma méditerranéen Tétouan 2016, rendez-vous incontournable du 7ème art méditerranéen, “est organisé au moment où la mare nostrum est atteinte de toutes les maladies du siècle: crises économiques et identitaires, guerre et terrorisme, émigrations massives et xénophobie”, d’après l’éditorial du catalogue rédigé par la fondation du festival.

Face aux drames des populations méditerranéennes, “le cinéma reste non seulement comme un moyen de divertissement et de “culturation” mais aussi et surtout comme média qui facilite les rencontres et la convivialité, le partage et la solidarité, la sensibilité et l’ouverture sur l’autre”, lit- on encore.

Au menu de ce festival annuel figure notamment un colloque international intitulé “Quand cinéma raconte les drames méditerranéens”.

Trente huit (38 films) de quatorze (14) pays du pourtour méditerranéen sont en lice lors de cette édition 2016 du Festival international du cinéma méditerranéen Tétouan qui prévoit trois compétitions pour les longs et courts métrages ainsi que les films documentaires.