Le Secrétaire général du parti nationaliste socio-démocrate Mohamed Kahlaoui a mis en garde mardi contre la prolifération de la corruption administrative, financière et politique en Tunisie après la Révolution du 14 janvier.
« La corruption devient désormais un système qui sert à contrôler les rouages de l’Etat et ses politiques », a-t-il averti lors d’une conférence de presse à Tunis justifiant la prolifération de ce phénomène par l’augmentation des dettes de la Tunisie, conditionnées notamment par le Fonds Monétaire international (FMI), la Banque mondiale (BM) et la Banque centrale européenne (BCE).
D’après Kahlaoui, la cession des établissements publics par les gouvernements qui se sont succédé serait également à l’origine de la prolifération de la corruption en Tunisie appelant à l’identification de solutions pratiques pour lutter contre ce fléau.
Par ailleurs, le secrétaire général du parti, a appelé à lutter contre les forces « obscurantistes » et « rétrogrades » qui véhiculent un discours religieux extérmiste “dans l’ultime objectif de radicaliser les jeunes et de mettre en place un Emirat salafiste”, a-t-il dit.