Les célébrations des journées de l’artisanat et de l’habit traditionnel ne se tiennent plus, depuis l’année dernière, uniquement dans le cadre de salons mais sont organisées tout au long du mois de mars au double plans national et régional.
Ces célébrations qui ont lieu sous l’égide de l’office national de l’artisanat (ONA) consistent, selon cette structure, en l’octroi du prix national de promotion de l’artisanat à des artisans en couronnement de leur parcours professionnel, le port de l’habit traditionnel le 16 mars par les agents de l’Etat, l’organisation d’une foire à la galerie de l’information de Tunis et d’ateliers d’animation au profit des élèves dans plusieurs écoles.
Un programme, conconcté à cet effet, a déjà démarré dans plusieurs gouvernorats et comprend plusieurs activités dans toutes les régions avec la participation de la société civile, des commissariats régionaux à l’enseignement et à la culture ainsi que des centres de formation professionnelle et d’autres structures.
Au plan régional, ces activités se répartissent entre l’animation, des ateliers vivants dans le domaine de l’artisanat, la tenue de conférences sur les thèmes “le rôle de l’exploitation des matières premières dans l’impulsion du développement et l’emploi dans les régions et “les mécanismes de commercialisation”, respectivement à Ben Arous et Mahdia.
Des défilés d’habits traditionnels, des expositions et des journées commerciales ainsi que l’octroi de prix aux artisans et de certificats d’aptitude professionnelle sont également au programme des festivités. L’ONA a indiqué, dans un communiqué, que “ces célébrations ont trouvé un écho favorable auprès des artisans”, eu égard à leurs impacts culturels positifs et leur rôle dans l’enracinement de l’importance des produits de l’artisanat dans la vie quotidienne.
Il s’agit, selon eux, d’une réconciliation entre le Tunisien et son habit traditionnel et d’un changement du comportement du consommateur dans sa relation avec le produit artisanal. Pour rappel l’artisanat offre en plus de son aspect culturel et de son rôle socio-économique entre 350 et 400 mille emplois dans ses différentes filières et contribue à hauteur de 4% au PIB.