Le congrès du mouvement Ennahdha France Nord, placé sous le thème « Pour une Tunisie solidaire, équitable et développée », a eu lieu à Paris les 11 et 12 mars.
Le congrès s’inscrit dans le cadre des préparatifs du congrès national du parti prévu pour la deuxième quinzaine du mois d’avril 2016.
Selon les organisateurs, l’évaluation de l’expérience du mouvement Ennahdha, ses choix stratégiques, ses références théoriques, son projet politique et sa vision organisationnelle, sont les axes à l’ordre jour du congrès.
Le président d’Ennahdha France Nord, Abderraouf Mejri, a indiqué que la participation au gouvernement a permis au parti de développer « un sens aigu de l’Etat et de l’intérêt général ».
Cette expérience a fait mûrir chez le mouvement sa « conception de l’Etat moderne et de la nécessaire adaptation de notre parti à la nouvelle Constitution », a-t-il dit. D’après lui, le 10ème congrès du mouvement s’inscrit dans la continuité du débat pour éclairer les choix et les orientations du parti.
Pour sa part, Samir Dilou, membre du bureau exécutif d’Ennahdha a indiqué que « la Tunisie est plurielle » et « qu’il est impossible qu’elle soit dirigée par un seul parti, ni le mouvement Ennahdha ni un autre parti ». « Ce qui caractérise Ennahdha est sa capacité d’adaptation ».
« Nous voulons être un parti fort, mais modeste et constructif », a-t-il ajouté. Il a déclaré à l’agence TAP que le 10ème congrès national du mouvement s’organise dans une situation où le pays fait face à plusieurs problèmes économiques et sociaux en plus du terrorisme.
Samir Dilou a estimé que « les partis politiques doivent dépasser leurs divergences pour s’orienter vers la lutte contre un ennemi commun, le terrorisme ».