Suite à cette attaque d’envergure de la ville de Ben Guerdane, on ne peut s’empêcher de constater quelques dysfonctionnements. En effet, le chef du gouvernement, Habib Essid, tenant une conférence de presse juste après l’attaque, a déclaré que l’assaut a été mené à partir de la mosquée. Toutefois, dans la foulée, son ministre en charge des Affaires religieuses a blanchi l’imam de toute implication dans l’assaut. Autrement dit, l’assaut n’a pas été ordonné et déclenché à partir de ladite mosquée. Dans ces conditions, faut-il croire le chef du gouvernement ou son ministre des Affaires religieuses?
Pour sa part, le député Imad Daimi a révélé que «les forces tunisiennes se seraient retrouvées en court de munitions en pleine attaque terroriste et ont dû attendre une heure pour être ravitaillées». Ensuite, il a indiqué que l’hôpital du village était sous-équipé pour répondre à la demande et n’était pas approvisionné en quantité suffisante de sang.