L’attribution des Coupes du monde 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar ont suscité “beaucoup de spéculations” mais “pas un seul fait” n’a pour l’heure surgi, a déclaré le nouveau président de la Fifa, Gianni Infantino vendredi à Cardiff.
“Je ne faisais pas partie du processus à l’époque, a indiqué l’Italo-suisse. Mais maintenant, je suis le président de la Fifa. Je suis quelqu’un de pragmatique. Nous devons organiser deux Coupes du monde, l’une dans deux ans, l’autre dans six ans, après des décisions prises il y a six ans.
Depuis, il y a eu beaucoup de spéculations, beaucoup d’allégations, mais pas un seul fait, en si 10 ans”, a-t-il dit lors de sa première conférence de presse, tenue une semaine pile après son élection.
“Je ne veux participer à aucune spéculation, a-t-il ajouté. Je veux travailler et aider la Russie et le Qatar à organiser les meilleures Coupes du monde de l’histoire”.
L’attribution de ces deux Mondiaux fin 2010 a été ternie par les soupçons de corruption. Une enquête interne, menée par l’ex-procureur américain Michael Garcia, a été menée.
La chambre de jugement de la commission d’éthique y a noté des comportements suspects mais pas de nature à remettre en cause l’attribution des deux tournois.
Michael Garcia avait claqué la porte en estimant que la lecture de son rapport, publié en partie seulement, avait été partielle et partiale. Concernant l’appel d’offres pour le Mondial-2026, suspendu en juin dernier, Infantino dit vouloir “une garantie absolue, c’est certainement l’engagement que je veux prendre, parce que je pense que la crédibilité de la Fifa est aussi en jeu, et nous devons être carrés sur 2026”, a-t-il insisté.