L’environnement sportif actuel n’encourage pas à investir dans le sport

Elyes Ghariani, spécialiste dans le domaine du sponsoring sportif, a estimé que l’environnement sportif actuel n’encourage pas à investir dans le sport.

La priorité est de l’assainir car la situation difficile des espaces sportifs, les modestes moyens matériels et logistiques dont disposent les clubs et certaines fédérations n’encouragent pas les hommes d’affaires et les sociétés privées à investir ou à sponsoriser” a-t-il affirmé Il a précisé dans une déclaration à l’Agence Tunis Afrique Presse

à l’occasion de la journée d’étude sur le sponsoring sportig, organisée vendredi par l’obervatoire nationale du sport au siège de l’UTICA à Tunis, que le montant du sponsoring sportif en Tunisie devrait être annuellement de 200 millions de dinars, affirmant que seulement 10 pour cent du montant de cette somme, lui est reservé.

“Le sponsoring est une opération compliquée et qui dépend de la situation sociale, sécuritaire, économique et touristique et il est donc impératif de revoir les conditions qui entourent le sport en Tunisie notamment à l’interieur et à l’exterieur des stades et des salles ” a-t-il affirmé.

De son coté, Nizar Souissi, directeur géneral de l’observatoire du sport, a insisté sur l’importance de bien comprendre les relations contactuelles qui lient les sociétés et structures sportives aux investisseurs, soulignant qu’il est impératif d’instaurer une nouvelle culture et de trouver des solutions à même de renforcer la confiance des investisseurs.

Chokri Ben Hassen, directeur général des sports a précisé pour sa part, que le financement public du sport alourdi le budget du ministère de la jeunesse et des sports et qu’il est nécéssaire de trouver d’autres sources de financement comme le sponsoring.

“La recherche des moyens de financement du sport est la responsabilité de tous, notamment celles des hommes d’affaires et des sociétés nationales” a-t-il ajouté, affirmant le marketing sportif en Tunisie profitera à toutes les parties, structures, associations sportives et sociétés nationales. “C’est pour cela qu’il est impératif de réorganiser la politique du sponsoring sportif” a-t-il estimé.

Lors de la journée d’etude sur le sponsoring sportif, les intervenants dresseront un état des lieux sur le financement du sport en Tunisie et plus particulièrement sur la place du marketing et du sponsoring.

Des conférences débats seront donnés sur des sujets tels que le “crowdfunfing”, une alternative au sponsoring sportif classique, la règlementation et la fiscalité, les conditions de réussite du marketing et l’optimisation de la politique de sponsoring sortif.