Le président du Réseau Alternatif des Jeunes (RAJ) Tunisie, Zied Zaraï a annoncé mercredi le lancement, dans les prochains jours, des Samedis Verts à Tunis et dans les différentes régions du pays.
“L’objectif étant de sensibiliser les jeunes à la justice climatique en vue de former un groupe qui représentera la Tunisie à la 22ème édition de la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques COP22 (Conference Of Parties) prévue en novembre prochain à Marrakech au Maroc”, a expliqué Zied Zaraï dans une déclaration à l’agence TAP.
Dans ce contexte, il a rappelé que le réseau a participé avec une importante délégation de jeunes à la COP 21 qui s’est tenue du 30 novembre au 12 décembre 2015 à Paris (France).
Lors d’un point de presse tenu à Tunis, Khouloud Tlili, membre du RAJ et coordinatrice du projet Méditerranée partagée : une citoyenneté active pour l’environnement a indiqué qu’une dizaine de jeunes tunisiens et une dizaine de jeunes italiens âgés entre 18 et 25 ans ont participé pendant une semaine (du 24 février au 1er mars 2016) à Tabarka à des conférences et des ateliers sur la biodiversité, le recyclage des déchets, la pollution et ont discuté différents thèmes en rapport avec l’environnement et les changements climatiques.
De son côté, Ricardo Cel, membre de l’association italienne ARCI (partenaire de RAJ) et chef de la délégation italienne a souligné l’importance de l’échange d’idées et d’opinions entre les jeunes des deux rives de la Méditerranée autour de plusieurs sujets comme les droits économiques et sociaux, les ressources hydriques et la promotion de l’emploi.
“De tels rencontres permettent de donner des perspectives concrètes aux jeunes et de les sensibiliser à l’importance de protéger leur patrimoine culturel et protéger leur environnement”, a-t-il dit.
Au cours de cette semaine, les jeunes ont aussi participé à des ateliers sur la valorisation et le recyclage des déchets, qui ont- ils dit, constituent d’importantes ressources. Ils ont également effectué des visites de terrain au Parc El Feija et au barrage de Bni M’tir