A compter des prochains jeux Olympiques de Rio an août, ce n’est plus le Comité international olympique (CIO) qui jugera les cas de dopage pendant les Jeux mais le Tribunal arbitral du sport (TAS), a décidé mardi le CIO.
Cette mesure a pour but de rendre le traitement des cas de dopage plus indépendant en le retirant des mains du CIO pour le confier à une division spéciale du TAS.
“Cette mesure vise à davantage protéger les athlètes propres. Cette nouvelle division antidopage du TAS remplacera la commission antidopage du CIO”, a expliqué le porte-parole du CIO, Mark Adams.
“Elle s’inscrit dans le cadre de l’Agenda 2020”, vaste train de réformes engagé én décembre 2014 par le président du CIO, Thomas Bach, a ajouté M. Adams.
Jusqu’à maintenant, les cas de dopage pendant les jeux Olympiques étaient traités par une commission de discipline du CIO, qui planifiait les audiences des athlètes testés positifs et décidait des sanctions, pouvant aller de la disqualification jusqu’au retrait des médailles.
Selon cette mesure adoptée mardi par la commission exécutive du CIO, les cas positifs seront désormais transmis à un petit groupe d’arbitres du TAS spécialement désignés et qui se réunira sur place.
Les athlètes pourront faire appel de la décision de première instance devant une autre division ad hoc du TAS, qui siègera aussi à Rio et sera composée d’arbitres différents. Par ailleurs, Mark Adams, porte-parole du président Bach, n’a pas donné de date de lancement de la chaîne olympique qui devait à l’origine être lancée avant les JO de Rio.
“Le président (Bach) a toujours dit que la chaîne serait lancée quand elle serait prête”, a déclaré M. Adams. “La chaîne compte 51 employés, elle est entrée en production pendant les jeux Olympiques de la jeunesse à Lillehammer”, a-t-il ajouté.
Cette chaîne, qui sera d’abord diffusée sur internet et n’a pas vocation à concurrencer les chaînes détentrices des droits pour la couverture des Jeux, doit diffuser trois sortes de contenu:
des épreuves sportives qualificatives pour les JO, à hauteur de 40%, des programmes originaux sur le sport utilisant notamment des images d’archives et des informations produites en interne” ou par des agences de presse.