
Le juge d’instruction refuse toujours d’entreprendre certaines procédures alors que le parquet a favorablement répondu à nos demandes, a regretté Ali Kaltoum, membre du Comité de défense lors d’une conférence de presse à Tunis.
Il a parlé d’un éventuel recours « à des mesures douloureuses » qui seront annoncées le moment opportun.
Avant le 8 octobre 2015, le parquet présentait des demandes qui entravaient les efforts du Comité visant à dévoiler la vérité sur l’assassinat de Belaid, a-t-il fait observer.
D’ailleurs, l’ancien ministre de la Justice Mohamed Saleh Ben Aissa, a noté Ali Kalthoum, avait prouvé l’implication du parquet avant cette date, dans la dissimulation des faits.
L’avocat Souheil Mdimagh a accusé, de son côté, le juge d’instruction de servir des parties politiques qui cherchent à dissimuler la vérité.
La veuve de Belaid et présidente de la Fondation Belaid de lutte contre la violence, Besma Khalfaoui, a exhorté les députés, en particulier, les membres de la commission de la législation générale à remédier aux lacunes juridiques qui ont abouti, selon elle, à un traitement très superficiel de l’affaire Belaid.
La conférence de presse a été marquée par la présence de plusieurs dirigeants du Front populaire dont Hamma Hammami Mohamed Jmour, Jouneidi Abdeljaoued, Zied Lakhdhar et Abid Briki.




