Tunisie : Nouvelle composition du Comité supérieur des droits de l’homme

La composition du Comité supérieur des droits de l’homme a été complétée. Les membres assureront un mandat de trois ans à partir du 16 février 2016.

Voici la nouvelle composition du Comité : Abderrahman Hedhili Saida Akremi Souad Triki Slaheddine Jourchi Salsabil Klibi Monia Ben Jamii Chokri Mabkhout Mustapha Tlili Amira Yahyaoui Habiba Ben Romdhane Rami Salhi Sofien Belhaj Mohamed Salem Fourati Fakher Majdoub Abdelkarim Allagui

Le Comité regroupe, également, des représentants d’organisations non gouvernementales actives dans le domaine des droits de l’homme. Il s’agit de :

Fathia Hizem (Association tunisienne des femmes démocrates) Mondher Cherni (Organisation tunisienne de lutte contre la torture) Sanaa Achour (Association Beity) Mouldi Jendoubi (Union générale tunisienne du travail) Hamed Lamim ( Ordre national des avocats) Raoudha Garafi (Association des magistrats tunisiens) Sofiane Ourabi (Syndicat des magistrats tunisiens) Aida Hichri ( Syndicat national des journalistes tunisiens) Salima Ben Khedher ((Ligue des femmes électrices) Bechir Boujday (Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat) Dhaker Aloui (Ligue tunisienne de la citoyenneté) Souhir Fourati (Association des femmes tunisienne pour la recherche sur le développement)

Le Comité est, en outre, composé de représentants de ministères : Raja Chaouachi(Justice) Maher Kaddour (Intérieur) Holla Bech Tabchi (Affaires étrangères) Adel Haddad (Education) Safieddine Haj (Enseignement supérieur) Mohamed Zribi (Affaires sociales) Samar Sammoud (Santé) Adam Fethi (Culture et préservation du patrimoine) Khaled Meddeb Hamrouni (Jeunesse et sports) Samia Daoula (femme, famille et enfance) La composition du Comité a été choisie conformément à la loi en date de juillet 2008 relative au Comité supérieur des droits de l’homme et des libertés fondamentales désigné par le chef de l’Etat.

Présidé depuis juillet dernier par Tawfik Bouderbala, le Comité réalise des recherches en droits humains et libertés fondamentales.

Il a pour mission, aussi, d’élaborer les projets de rapports que la Tunisie présente aux instances onusiennes. Le Comité fournit un rapport annuel sur l’état des droits de l’homme en Tunisie. Après la révolution, le comité est devenue une instance constitutionnelle.

Le ministère des relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et les droits de l’homme se penche sur l’organisation d’une consultation sur le projet de loi organique relatif à cette instance.

Le décret présidentiel relatif à la nouvelle composition du Comité a été publié dans le Journal officiel de la République tunisienne (JORT) dans son numéro du 23 février 2016.