Plusieurs organisations ont appuyé « sans réserve » l’appel à l’ouverture d’un dialogue rapide et effectif avec les pouvoirs publics afin d’identifier des alternatives à même de répondre à l’urgence de la situation en Tunisie.
Dans une déclaration conjointe, les organisations dénoncent la restriction de la liberté de circulation à l’intérieur du pays ainsi que la liberté d’expression et de manifestation pacifique « sujettes aux tentatives d’endiguement sécuritaire et aux stratégies de la sourde oreille ».
Les signataires mettent en garde contre l’immobilisme persistant et les tentatives d’étouffement des mouvements légitimes de contestation et de revendication des droits fondamentaux à la dignité, au travail et la manifestation pacifique.
« Cinq ans après la révolution, aucun des gouvernements qui se sont succédé ne semble effectivement s’attacher à proposer des solutions et perspectives crédibles aux chômeurs, hommes et femmes et aux régions défavorisées victimes de la marginalisation et de la mauvaise gouvernance qui se perpétue », lit-on de même source.
Et d’ajouter « Les pouvoirs publics demeurent déconnectés de la réalité vécue par le peuple tunisien et en particulier par ses couches les plus fragilisées au risque d’un effondrement du pays et d’une explosion sociale aux conséquences imprévisibles et incalculables (Kasserine, Gafsa…) ».
Voici la liste des signataires Le Forum tunisien des droits économiques et sociaux Le comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme La Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme Réseau EUROMED Nomad 08 Redeyef Association des femmes démocrates Organisation Horra Fédération tunisienne de la citoyenneté entre les deux rives Association des femmes tunisiennes pour la recherche sur le développement Association Yakadha