Le ministère de l’Intérieur a annoncé que des procédures judiciaires seront engagées contre les affiliés du Syndicat national des forces de sécurité intérieure (SNFSI) dont il sera prouvé qu’ils ont commis des « dépassements » lors du rassemblement observé, jeudi, devant la présidence du gouvernement.
Les protestations des affiliés du syndicat ont été émaillées de « graves dépassements » et de « violations » des dispositions de la Constitution et de la loi, lit-on dans un communiqué du ministère de l’Intérieur rendu public samedi.
« Ces agissements n’ont rien à voir avec l’action syndicale » et constituent « une grave menace à l’ordre public au moment où l’état d’urgence est instauré dans le pays », regrette le ministère dans un communiqué.
Le SNFSI s’est dit, vendredi, prêt à comparaître devant la justice et à assumer, entièrement, les responsabilités de ses décisions.
Des syndiqués des forces de sécurité intérieure ont observé, jeudi, un sit-in place de la Kasbah, pour réclamer la satisfaction de leurs revendications professionnelles et sociales.
Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, ces derniers avaient fait irruption dans les locaux de la présidence du gouvernement, entravant ainsi la bonne marche des services du département.
La présidence du gouvernement a annoncé, vendredi, avoir engagé des poursuites judiciaires contre ceux dont l’implication dans ces faits sera établie.