Les agents de la santé du CHU Habib Bourguiba sont entrés en grève vendredi et une grève sectorielle est également prévue les 8 et 9 mars prochain dans toute les régions du pays.
Cette grève est menée à la suite d’une décision prise par le ministre de la santé, jeudi, concernant l’arrêt de travail de 4 cadres syndicaux à l’hôpital et un membre de la fédération générale de la santé, en raison de leur refus de la nomination d’un militaire en tant que directeur de l’hôpital et la détérioration des conditions de travail.
Le secrétaire général de la section régionale de la santé, Adel Zouaghi, qui est concerné par cette mesure, a indiqué à l’agence TAP que “ces décisions sont abusives et improvisées et ne résoudront pas les problèmes au sein de l’hôpital” ajoutant “les décisions de révocation et d’arrêt de travail ne nous font pas peur”.
De son coté, le directeur régional de la santé, Imed Maaloul a affirmé que les décisions ministérielles doivent être respectées et le refus de ces décisions est effectué par voie administrative et non à travers des mouvements de protestation.
Il a déploré l’annulation de la réunion de la commission médicale de l’hôpital, le 18 février dernier, en raison des mouvements de protestation et la dégradation de la situation socioprofessionnelle dans cet établissement hospitalier.