Le gouvernement algérien a décidé, mardi 23 février 2016, de suspendre, avec effet immédiat, les accords de libre-échange avec l’Union européenne et avec la Zone arabe de libre échange (Zale).
Cette instruction émanant du cabinet du Premier ministre avait pour destinataire le ministère des Finances, auquel est rattachée la Direction générale des douanes datée du 23 février, lui demandant de mettre fin aux opérations de franchises concernant les marchandises importées, déclarant, par la même occasion, caducs les précédents accords qui liaient l’Algérie à ses partenaires arabes et européens.
Cette mesure, bien que tardive au vu des pertes enregistrées comparativement aux partenaires européens et arabes, est salutaire pour l’économie algérienne. Elle s’inscrit dans le cadre de la politique d’austérité prônée par le gouvernement.
Néanmoins, L’UE et les pays membres de la Zale n’ont pas encore réagi à la décision prise par Alger, rapporte algerie-focus.