Le nouveau siège de l’Organisation arabe pour l’Education, la culture et les Sciences (Alecso), sera inauguré officiellement le 1er mars 2016.
Tout un programme artistique et culturel a été élaboré pour cette occasion: concert, conférence et expositions seront organisés au siège de l’Alecso et dans d’autres espaces culturels de la Capitale.
Selon les données présentées dans un dossier de presse, l’inauguration sera marquée par un concert de Lotfi Bouchnek. Le programme des festivités comporte également la projection d’un film documentaire du réalisateur Majdi Semiri portant sur l’histoire de l’Alecso et ses diverses réalisations dans le cadre de l’action arabe commune dans les secteurs de l’éducation, de la culture et des sciences.
Le nouveau siège situé dans la zone Urbaine Nord, abritera également trois expositions photographiques autour de trois thèmes: “la ville d’Al-Qods” (33 tableaux), “le patrimoine mondial dans les pays arabes” et “la route Omeyyade” (30 tableaux).
“Kairouan,…la source” est l’intitulé d’une exposition du photographe Abderrazek Khechine (65 tableaux) qui se tiendra du 02 au 08 mars, à la maison des Arts du Belvédère, à Tunis.
Par ailleurs, le siège de l’Alecso abritera, le 2 mars, une conférence internationale sur “Le rôle des médias dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme intellectuel” en présence d’une pléiade d’académiciens et de journalistes arabes.
Dans le cadre des contributions des pays arabes à l’aménagement du nouveau siège de l’Organisation, une mosaïque datant de l’époque romaine, a été offerte, en vertu d’une convention le 11 février dernier, à l’Alecso par l’Institut National du patrimoine (INP). Cette mosaïque sera visible dans la salle d’exposition de l’Alecso.
Il est à noter que la conférence de presse qui devait se tenir, jeudi, par le directeur général de l’Alecso, Abdullah Hamad Mohareb, pour présenter le programme des festivités a été annulée, et ce, pour “des engagements de dernière minute” du directeur général de l’Organisation” selon la chargée de presse à l’Alecso.
Cette situation a provoqué un malaise dans les rangs des journalistes dont la majorité a quitté la salle après avoir patienter plus d’une heure.