L’entrée en exploitation du réseau ferroviaire rapide (RFR) de Grand Tunis est prévue pour octobre 2018, a affirmé vendredi, le ministre du transport Anis Ghedira jeudi, à Tunis.
Il a ajouté lors de la signature des accords de partenariat entre la société de RFR et des universités tunisiennes que le ministère a résolu jusqu’à présent, 90% des problèmes fonciers ayant retardé la réalisation de RFR.
Le coût global du projet est estimé à 7000 millions de dinars, selon le président directeur général de la société RFR de Tunis Moez Mokadem, soulignant que les travaux seront réalisés sur deux tranches.
Le projet du RFR présente plusieurs avantages pour les habitants du grand Tunis, en matière de capacité d’absorption, de fréquence des voyages, de réduction des émissions du gaz responsables de la pollution. La charge d’un seul train est l’équivalent de la charge de 50 bus et 1700 voitures.
Six accords ont été signés entre la société du RFR de Tunis et six universités et écoles d’ingénieurs ( dont 5 situées à Tunis et une à Sousse).
Les accords visent à permettre aux étudiants d’ingéniorat dans ces établissements de faire des stages et visites sur terrain, de préparer des projets de fin d’études et de soutenir les activités scientifiques.
Ghedira a fait remarqué que la signature de ces accords constitue une première étape dans l’ouverture de la société du RFR de Tunis sur l’université.
Pour le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Chiheb Bouden, les accords permetteront de contribuer à la formation des ingénieurs dans les activités liées à la logistique, secteurs dans lesquels la Tunisie manque de compétences.