Le ministère de la Défense nationale planche actuellement en collaboration avec le Centre de Genève pour le contrôle démocratique des forces armées (DCAF), le ministère de l’intérieur, le ministère des Affaires étrangères et le ministère de la justice sur l’élaboration d’un « Livre blanc » qui dresse les stratégies et approches de la politique nationale de défense et de sécurité.
A cet effet, des représentants des différents corps sécuritaires et militaires, des experts tunisiens et étrangers et des députés ont pris part jeudi à une table ronde pour réfléchir aux principes à retenir pour élaborer une politique nationale de défense et de sécurité, à la fois, efficace et démocratique.
Cette table ronde de deux jours va dresser les défis majeurs qui jalonnent le processus d’élaboration des politiques nationales de défense et de sécurité face aux mutations régionales et internationales et à l’émergence de nouvelles formes de menaces.
La politique nationale de défense et de sécurité établit les principaux intérêts du pays et définit les différents modes de traitement des menaces directes et potentielles, a expliqué le général de brigade, Jamel Boujeh à l’agence TAP, peu avant le démarrage des travaux de la table ronde.
L’élaboration d’une politique nationale de défense et de sécurité accroît les capacités d’un pays à répondre efficacement à toute forme de menaces, a-t-il ajouté.
Pour le chef des opérations Afrique du Nord et Moyen Orient (MENA) au sein du DCAF, Arnold Luethold, une politique nationale de défense et de sécurité accompagne les forces nationales pour atteindre les objectifs qu’ils avaient fixé aux fins d’instaurer la stabilité et de protéger les citoyens.
Le président du Centre tunisien des études en sécurité globale (CTESG), le colonel Mokhtar Ben Nasr a mis l’accent sur l’importance de la mise en place d’une politique nationale de défense et de sécurité globale, dans la mesure où la Tunisie en a besoin face aux développements sécuritaires au double plan national et international.